Pour les pro-consommateurs du café, cet article devrait fortement leurs plaire. Un vrai buveur de cette boisson a pour mission de multiplier ses expériences car on sait tous que ce breuvage est évidement une histoire de goût. Certaines personnes le considèrent comme leur boisson préférée, car autant dire que l’on est heureux de voir qu’il fait partie des meilleurs au monde. Mais de quoi parlons-nous en réalité ? Du café bien-sûr, mais plus précisément du café colombien.

Pour ceux qui ont eu déjà affaire avec lui, savent qu’il n’y a pas de débat à faire autour, mais cela reste encore une chose à vérifier pour d’autres. Au début, la grande majorité des colombiens avaient l’habitude de boire le café Pasilla. Celui-ci ne passe pas des critères d’exportations, voire même les résidus du grain, préparé au filtre avec une grande quantité de sucre. Mais toute chose finit par changer, et trouver un excellent café de qualité en Colombie est désormais très facile. Si vous êtes intéressé par l’or noir Colombien, alors vous devriez lire la suite de l’article.

L’histoire du Café Colombien

Et si on vous contait un peu d’histoire ? le café colombien apparait vers la fin du 19 ème siècle, avec l’arrivée de prêtes jésuites. José Gumilla qui est l’un d’eux, est le premier à avoir mentionné par écrit la présence de plantations de café dans la région d’Antioquia. En ce temps, il y avait des plantations qui s’étendaient à perte de vue à l’est du pays, tout proche de l’embouchure du fleuve Meta avec le fleuve Orénoque.

Tout a débuté véritablement en 1835, année où il eut la première exportation de café colombien. Le Venezuela fait partie des premiers a bénéficié de cette exportation, et il eu ensuite des pays comme l’Allemagne, la France et les Etats-Unis à partir de la seconde moitié du 20 -ème siècles.

Cela n’a pas manqué de créer des impacts, car la culture du café commença à s’intensifier et les exploitations caféières s’installent près des reliefs de la Cordillère des Andes. Autant dire que pour la Colombie, cela était le début d’une ère. Grâce à cette intensité de production, il eu du café en masse et ceux sont les départements de l’Antioquia, de Tolima et du Caldas qui l’accueillirent. D’autres régions comme la Cauca, Huila, Quindío, Nariño, Risaralda, Valle Del Cauca et pleins d’autres lieu, n’ont pas manqué de suivre le pas. On attribuait à ses zones le nom de « Eje Cafetero » pour signifier les zones caféières marquées par les différentes transactions en provenance de ces départements.

Devenant un exploitant de plus en plus important, la Colombie devint un producteur de café occupant une place prépondérante dans l’univers du café au niveau international. Selon une classification quantitative, le café colombien réussi à occuper pendant un temps le deuxième rang mondial en termes de quantité. Elle perdit ensuite sa place en 1999 en raison des nombreuses crises qui ont secoué le pays. Néanmoins la culture du café se porte très bien à l’heure actuelle, mais les menaces climatiques pèsent et l’objectif de produire jusqu’à 20 millions de sacs par an n’est largement pas atteint.

Quelles sont les marques de café colombien ?

On en retrouve de différentes variétés.

• Sello Rojo, Aguilla Roja sont par exemple des cafés standards de base. Rien d’étonnant, seulement qu’ils ont le mérite d’être pas cher.
• Envie de combiner « café pas trop cher » et « café de bonne qualité » ? Faites confiance à l’Oma
• Le Juan Valdez Café est l’anti-Starbuck par excellence. Une chaine de café/boutique Juan Valdez a vu le jour en Colombie qui s’exporte maintenant aux Etats-Unis et en Espagne. On y boit le café de la fédération des producteurs.
• Le Café Quindío est testé et approuvé car il s’agit d’une marque de qualité.
• Le Café Matiz quant à lui est également une marque de qualité qui propose différentes typicités de grains.

Tous ses types de café colombien viennent de l’Arabica, une des plus grandes familles du café. D’ailleurs, il en existe que deux, et le second est le Robusta. La Colombie envisage de diversifier son offre en matière de café, en intégrant dans sa production du café Robusta, comme le Brésil et d’autre pays producteurs du café dans le monde.

Le café colombien, pourquoi faut-il l’aimer ?

Pour ceux qui ont pris déjà l’habitude avec ce type de café, on est tous enchanter par le goût que procure le café de la Colombie, leur consistance et leur originalité. En grains ou moulu, l’or noir de la Colombie est généralement acidulé et dispose des variétés aromatiques et fruitées, du fait de sa condition d’exploitation et de sa propriété. Pour toutes ses qualités sensorielles, elle convient parfaitement à toutes les techniques de torréfaction.

On aime particulièrement le Tinto, qui se boit sucrée à la Panela. Pour le préparer, il suffit de faire bouillir de l’eau puis d’ajouter un peu de sucre de canne, selon votre goût. Versez ensuite une cuillère à café pleine de votre café moulu habituel et faites chauffer, puis filtrez en versant dans votre tasse. Vous irez certainement plus vite si vous vous servez d’une machine à café professionnelle pour moudre les grains et passer également à la préparation (c’est ce qu’on appelle, une pierre, deux coups). Le Tinto se boit en quelques gorgées, dans un verre en plastique et peut se déguster du matin au soir.

En quelques mots, le café colombien est culture, de partage, de bavardage, bien plus que n’importe quelles autres boissons dans le pays. Nous vous invitons à inviter vos amis pour une petite causerie chez vous et à leurs faire découvrir cette merveille.